mercredi 29 janvier 2014

Appel aux volontaires le week-end du 15-16 Février !

Nous avons décidé de planter quelques arbres sur notre terrain. 174 plants pour être précis... 


Nous avons fait appel à l'association Arbres et Paysages d'Autan qui a pour noble objectif de promouvoir la réimplantation des haies champêtres dans le paysage. Elle nous a aidé à choisir des arbres et arbustes de pays qui poussent sur la terre argileuse du Lauragais et à constituer des haies en fonction de leur rôle (brise vue, brise vent, d'agrément).
Nous allons chercher nos jeunes plants de 1 an le samedi 15 février et nous avons prévu de les mettre en terre le même week-end. Ça veut dire : 174 trous, 174 petites poignées de fumier, 174 rebouchages, 174 arrosages etc. Bref, si vous avez des envies de jardinage intensif, vous êtes les bienvenus samedi et/ou dimanche. On vous offrira un bon repas chaud à midi.
Prévenez-nous si vous voulez participer, qu'on organise le repas et les moult bières en conséquence !

PS : Prévoyez gants et bottes (ou au moins des chaussures qui ne craignent plus rien, la terre humide est très collante par ici) et si vous en avez une, amenez votre pelle !

mardi 21 janvier 2014

La fin de l'ère des soubassements

La bétonnière a chauffé ces deux derniers week-ends (et les bras aussi) ! Il nous a fallu 4 jours pour couler une arase sur les soubassements. Elle permet de corriger les différences de niveaux entre les parpaings : son épaisseur varie de 5 à 10 cm au point le plus bas.

 



Avant de faire tourner la bétonnière, la mise en place des coffrages nous a pris quelques heures. Nous avons discuté avec beaucoup d'ardeur avant de mettre la première planche de coffrage : serre-joints ou pieds, pieds ou serre-joints, pieds puis serre-joints bref on opte finalement pour visser des "pieds" temporaires à la planche, régler au niveau laser un côté de la planche puis l'autre en dévissant/revissant les pieds, poser de la même façon la planche de coffrage de l'autre côté du mur puis solidariser les deux planches avec des serre-joints. 
Pour assurer la continuité du coffrage deux planches successives sont jointées l'une à l'autre à l'aide d'une chute de bois fixée par deux vis.









Pour une quinzaine de mètres de coffrage (1 journée de travail) , il nous a fallu :
  • une dizaine de planches de coffrage (~20cm* 22mm*3,5m)
  • 10 serre-joints (merci Jean-Yves !)
  • et des bouts de palette pour les pieds et les renforts occasionnels, sortes de "jambes de force" (merci Olivier !)

Une fois l'ensemble des coffrages mis en place, on remplit l'espace entre les deux murets de parpaings avec du liège en vrac pour isoler les soubassements. Ça sent bon le fumé...


 



















 

On sort ensuite la bétonnière et le déversoir ... Nous avons choisi de remplacer le sable par du sable de pierre ponce pour plusieurs raisons :
Petit 1/ c'est isolant (assure la continuité de l'isolation entre le liège et la paille)
Petit 2/ c'est hydrofuge (évite les remontées d'humidité par capillarité dans les murs, on a quand même pris le parti d'ajouter un bande de rupture de capillarité entre l'arase et les lisses basses, par précaution...)
Petit 3/ c'est moins lourd à porter (la pierre ponce est environ 2 fois moins dense que le sable)

Ce qui nous donne pour un béton dosé à 350kg/m³ : 1 seau d'eau, 2,5 seaux de sable de pierre ponce, 4 seaux de graviers pour 1/2 sac de ciment de 35 kg.

Et c'est parti pour 2 à 3 bonnes heures de remplissage de seaux d'eau, de ponce, de graviers, de vidage de bétonnière, de portage de seaux à n'en plus finir et de vibrage et lissage de l'arase à la truelle.



On décoffre le lendemain et on recommence ...

On s'est vite rendu compte que nous avions sous-estimé l'épaisseur moyenne de l'arase (plutôt 8cm que 6) et qu'il allait nous manquer du sable de pierre ponce (l'ingrédient le plus difficile à trouver). On a tout de même réussi à finir le pourtour de la zone habitable avec le sable de pierre ponce  et on a terminé le garage en remplaçant cette fois-ci le gravier par de la pouzzolane (qui nous restait sur les bras depuis la phyto) en nous inspirant de ce blog http://paille.martinet85.over-blog.net/article-30431960.html après discussion avec leur auteur. La pouzzolane a également des propriétés isolantes. Le béton de pouzzolane, avec le dosage initial, était un peu trop épais et difficile à travailler, nous avons réduit la quantité de sable à 2 seaux pour obtenir un béton moins épais.

Un grand merci à Éric et Rémy qui nous ont prêté leurs bras musclés !








On attend maintenant avec impatience la livraison du bois pour commencer à poser les lisses basses ...

dimanche 5 janvier 2014

Petits travaux en famille

C'est une reprise en douceur ... Nous avons réalisé ce week-end quelques travaux de construction en préparation des prochaines étapes : un déversoir à béton/mortier pour vider la bétonnière directement dans des seaux, des gâches ... des casques (dixit Romain qui dit des blagues) et une table qui servira de banc de sciage durant le montage de l'ossature.

Le deversoir

 

1ère étape : le dimensionnement ... pour lequel nous avons fait appel à nos deux apprentis du jour spécialistes des calculs savants de grande complexité. Voici le problème : le déversoir doit pouvoir accueillir le contenu d'une bétonnière (dans l'idéal) à savoir, pour nous, environ 120L. Le déversoir est un volume trapézoïdal de grande base 67,5cm, de petite base 20cm et de hauteur 30cm. Quelle doit être sa longueur sachant que 120L doivent représenter 70% de son volume total (le déversoir est en pente, il n'est donc jamais plein) ?
Après moult calculs laborieux, ils ont fini par trouver la solution... (que l'on dévoilera plus tard !)


2ème étape : la réalisation ... 

Une plaque d'osb sert de base au déversoir, une seconde plaque coupée en deux sur la longueur pour les bords, des chutes de solives en guise de renfort, des liteaux pour le mécanisme de la trappe et une chute de planche avec un trou-poignée pour la trappe elle-même.




Quelques ajustements ont été nécessaires pour d'une part accrocher le déversoir à la bétonnière et d'autre part permettre à la cuve de tourner sans contraintes à 360°.


Le banc de sciage

Cette fois-ci pas de calculs savants nous avons suivi le guide de montage d'un banc de sciage utilisé sur d'autres chantiers greb. Il doit être suffisamment solide et stable pour accueillir la scie radiale en toute sécurité.

Les fournitures que nous avons utilisées :
  • 7 planches de coffrage 22mm*~20cm*3m
  • 2 chevrons d'environ 3m
  • 2 petites planches
  • des vis !

La table fait 2m de long sur environ 70cm de large et 80cm de haut. Les pieds font un angle de 15° vers l'extérieur. Le plateau est renforcé avec les chevrons et les pieds sont rigidifiés par des planches de coffrage à leur base qui forment par ailleurs un bac de récupération des chutes. Deux petites planches (de palette) viennent assurer le contreventement sur la largeur.

 On a testé la solidité pour vous !

 
















Un très grand merci à Sixtine et Maxime pour leur bonne humeur, leur volonté, leurs bonnes idées et leurs bons calculs !